DigitalFoodLab, en partenariat avec Sopexa et Vitagora, publie la première étude sur la FoodTech française

DigitalFoodLab, en partenariat avec Sopexa et Vitagora, publie la première étude portant sur la FoodTech en France. Cette étude a pour objectif de mesurer et de décrypter cette tendance, pour mieux l’accompagner.

 

Pourquoi étudier les chiffres de la FoodTech en France ?

Avec DigitalFoodLab, nous cherchons à développer la FoodTech en France. Pour cela nous travaillons avec les acteurs de l’agro-alimentaire, les investisseurs, les institutionnels et bien sur les entrepreneurs. La première chose que nous avons faite est de créer des événements, les DigitalFoodClubs, il y a 3 ans. Si ces réunions entre acteurs et curieux de la FoodTech fonctionnent, ils n’étaient pas suffisants pour accélérer le développement d’un écosystème. Nous avons donc commencé à travailler avec les différents acteurs pour leur fournir du conseil et des données sur ce que représente la FoodTech. Un des points récurrents auxquels nous étions confrontés était le manque de données fiables sur cet écosystème en France. Les chiffres sont présents au niveau mondial, rien n’existait à l’échelle nationale.

C’est autour de cette problématique que nous nous sommes réunis avec nos deux partenaires et sponsors : Sopexa et Vitagora. Sopexa est l’agence de communication dédiée à l’agro-alimentaire et Vitagora est le pôle de compétitivité agro-alimentaire des régions Bourgogne-Franche-Comté et Île-de-France.

 

Que représente la FoodTech en France en 2017 ?

Il ressort de notre étude que le nombre de créations de start-ups a été multiplié par 3 entre 2014 et 2016 ; on en compte 472 en 2017.

317 millions d’euros ont été investi dans ces startups entre 2013 et le premier semestre 2017. La croissance des investissements dans le domaine a fortement augmenté d’année en année. Cette hausse s’explique de plusieurs façons, en particulier par l’augmentation du nombre d’investissements par année, pour un total de 219 investissements sur la période couverte.

 

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Cependant le nombre d’investissement n’explique pas tout. Si le montant médian investi est quasiment stable, le nombre de deals de plus d’un million d’euros connaît une forte croissance. On voit même apparaître en 2016 les premiers deals de plus de 20 millions d’euros (Alkemics, Wynd, Frichti). Ces levées de fonds importantes suivent la tendance générale de l’écosystème startup français mais témoignent également d’une FoodTech de plus en plus mature avec des sociétés justifiant ces niveaux d’investissements.

Les domaines et les régions les plus actifs

DigitalFoodLab a réalisé une cartographie de la FoodTech (accessible ici) avec 6 domaines et 31 sous-domaines de la FoodTech. Globalement, les startups du Delivery & Retail (startups qui répondent aux défis du e-commerce alimentaire) sont celles qui captent le plus d’investissements.

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L’étude se penche également sur la répartition géographique des startups et des investissements en France. Nous observons alors une très large concentration autour de Paris avec 60% des startups actives, 66% des investissements en nombre et 80% en montants. Cependant, plusieurs régions se développent : Lyon étant le seul écosystème, hors Paris, comprenant l’ensemble des domaines de la FoodTech, les autres étant plus spécialisés.

Encore beaucoup de potentiel

Selon les études internationales sur les investissements mondiaux dans la FoodTech, nous en déduisons que la France pèse seulement 1 à 2%. Avec tous les atouts dont les startups françaises disposent de manière générale et dans ce domaine en particulier avec la culture gastronomique, les grandes entreprises de l’agro-alimentaire et de la distribution, cela représente un gigantesque potentiel. C’est en tout cas le message que nous souhaitons faire passer à tous les entrepreneurs, industriels et investisseurs : il existe une opportunité considérable à saisir en France pour la FoodTech. Si des leaders internationaux sont déjà en train de se dessiner, la France peut en faire partie.

 

L’étude complète est consultable ici : https://www.digitalfoodlab.com/rapport-foodtech-13-17/

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